Me revoilà après quelques semaines avec une piste de solution... travailler sur la numérotation des pages, en faisant numéroter la 1re page à 2, la grille de réponse séparée portant toujours le numéro 1.

• les questions sont incluses dans un fichier externe, réparties en groupes correspondant aux chapitres de la matière;
• les séries sont désignées par les lettres de l'alphabet (je trouve cela plus simple, mais c'est mon avis personnel);
• le pied de page du questionnaire comprend les date et heure de compilation de sorte qu'il est facile de vérifier si le questionnaire imprimé correspond effectivement à la dernière version compilée :-s;
• les consignes font référence à la numérotation des pages, de sorte que l'étudiant peut vérifier qu'il dispose bien de toutes les pages de son sujet;
• les questions et les cases de la grille de réponse sont alignées en deux colonnes et les marges du questionnaire sont plus fines, par souci d'économie.

N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou éventuelles questions !

Jonathan

• demander aux élèves de détacher la feuille de réponses, pour ne rendre que celle-ci ;
• si l'impression se fait en recto-verso, mettre un \clearpage en début de formulaire de réponses, de telle sorte que la feuille de réponses se trouve côté verso, bien visible même si on garde les pages agrafées.

Alexis Bienvenüe wrote:

• demander aux élèves de détacher la feuille de réponses, pour ne rendre que celle-ci ;

Attention, pour des examens, du point de vu légal, il faut conserver la copie originale. Donc il n'est pas possible de laisser l'original aux mains de la personne examinée. L'examiné a, en général, la possibilité de consulter sa copie (on ne laisse pas la personne toute seule avec la copie), mais pas de partir avec.

Attention, pour des examens, du point de vu légal, il faut conserver la copie originale.

Ce que je voulais dire, c'est que la partie sujet est conservée par l'élève, et la feuille de réponses (qui constitue la copie) est rendue par l'élève à l'enseignant (ou ramassée par l'enseignant) à l'issue de l'examen (et conservée par l'enseignant bien entendu). De cette façon, l'enseignant a sous les yeux la feuille de réponse lorsqu'elle est ramassée/rendue, donc il peut vite voir si le nom manque, par exemple.

Chez nous, on ramasse l'ensemble. D'une part, ça permet de vérifier quelles sont les questions et réponses (leur ordre) d'un sujet spécifique sans avoir à rechercher dans l'archive AMC de l'examen. D'autre part ça permet d'éviter qu'un examiné rapide sortant tôt d'une épreuve mette des réponses sur le réseau.

Dans les instructions lors de l'examen, on demande à ce que les examinés remplissent d'abord les cases des feuilles QUESTION puis ensuite recopient leurs réponses dans les feuilles REPONSE. Lorsqu'un examiné demande une vérification en indiquant qu'il s'est trompé lors de la copie des réponses sur la feuille réponse, il est préférable d'avoir gardé l'ensemble complet pour empêcher toute modification des feuilles QUESTION.

Oui, je suis bien d'accord avec vous.

Ceci dit, ne sous estimons pas l'utilisation des réseaux sociaux pour la diffusion des questionnaires d'examens ; personnellement, je suis farouchement opposé à ce que l'étudiant puisse sortir avec le questionnaire, recopier les questions ou utiliser son portable pour prendre une photo de l'examen lors de la consultation des copies.
La rédaction d'une banque de données de questions (environ 100)est un travail de trop longue haleine pour devoir le recommencer à chaque bilan ou à chaque examen (enfin c'est mon point de vue).

Par ailleurs, la conservation de la copie complète permet, à mon sens, de vérifier le caractère complet du questionnaire et son adéquation avec la grille de réponses. Il est vrai que c'est aussi le moyen de se protéger de contestations abusives.

Je vois pour ma part les choses autrement : j'ai une diversité raisonnable de questions toutes prêtes, et je suis heureux que mes étudiants s'entraînent et se posent des questions sur les sujets des années antérieures, dont certaines leur seront posées (j'essaye quand même de créer des questions nouvelles ou des nouvelles variations de questions existantes chaque année). Bien entendu, c'est sans doute un peu optimiste, car il vaudrait peut-être mieux dire "apprennent par cœur", mais bon, tant pis pour ceux-là. Quand je peux employer des questions avec des valeurs numériques aléatoires, cela impose par ailleurs aux partisans du par cœur d'apprendre la méthode de résolution plutôt que le résultat brut : c'est mieux que rien.
Je pense que les différents points de vue sont tous acceptables, suivant les situations, les élèves, etc.

Je ne suis pas décideur à ce niveau là. Si cela ne tenait qu'à moi, après chaque examen, les QCM seraient mis en ligne pour que les usagers puissent tester leurs connaissances. Je l'ai proposé aux enseignants, mais ils ne sont pas chauds. Et je dois aussi reconnaitre que la constitution et la mise à jour d'un ensemble de questions est un gros boulot.